Cher visiteur,

Dans cet article vous découvrirez  mon cheminement et l’évolution de mon travail.

Ma démarche s’inscrit dans une volonté de véhiculer des sensations positives.

Au travers de ma peinture, je veux tout d’abord trouver un plaisir personnel dans la réalisation de mes œuvres,  car si l’on n’aime pas ce que l’on fait, ça n’a aucun intérêt.

L’art en ce qui me concerne doit être associé au bonheur. Mon but étant de partager de la joie et peut-être vous évoquer une expérience personnelle agréable.

Comment ça a commencé.

Depuis petite, vers 8/10 ans, je flânais dans les salles du musée du Louvre les week-ends pluvieux. Ma maman, grande amatrice d’art, m’y emmenait souvent.

Tant de créations réunies dans un même lieu ne pouvaient que titiller ma sensibilité.

C’est certainement au travers de toute cette variété d’images et de couleurs que j’ai découvert le champ des possibles que l’Art me proposait et c’est sûrement dans ces moments-là que j’ai développé l’envie de créer par moi-même.

J’ai commencé à dessiner à l’école primaire et ensuite au collège, je voulais être dessinatrice de mode. Je griffonnais sur tous les supports possibles, je dessinais des femmes, des fleurs, des supers héros…

Malheureusement, dans les années 80 trop peu de jeunes pouvaient suivre l’enseignement des écoles artistiques, à moins d’être issus d’une famille d’artistes. Il me fallait trouver un métier plus qu’une vocation, une situation stable qui rassure. Mes parents, d’un milieu ouvrier, ne considéraient pas les arts comme une activité sérieuse.

J’ai donc exercé différents métiers, principalement des emplois de bureau mais tout ça n’était vraiment pas fait pour moi. J’ai consacré mon temps de travail à des emplois “alimentaires” et finalement repris l’école pour apprendre le métier d’infographiste. 

Le temps passait mais l’esprit créatif était toujours là en attendant le bon moment pour se révéler de nouveau.

Toujours apprendre de soi et des autres.

Ce nouveau diplôme en poche me permettait d’exprimer une forme d’art au travers des affiches que je créais. C’est à cette époque que je me suis inscrite à l’école de Beaux-arts de Grenoble. Je suivais des cours de dessin, j’esquissais des natures mortes, des bas-reliefs.

Auprès d’artistes confirmés, j’ai été initiée à l’aquarelle ainsi que diverses techniques de peinture telles que le dessin d’après modèles vivants.

A partir de ce moment-là plus rien ne pouvait arrêter l’enfant hypersensible. Comme si quelque chose de profond s’était éveillé en moi, je savais de tout évidence que j’étais sur ma voie, le chemin était tracé.

Evidemment il y a eu des coupures, enfants, maisons, déménagements, travails, mais j’ai toujours
continué à ouvrir mon esprit aux arts visuels. Toujours en quête de découvertes, visitant les expositions et suivant l’enseignement de peintres professionnels.

Aujourd’hui j’évolue encore, car comme je dis, on doit toujours apprendre de soi et des autres.

Je peins instinctivement, l’expérience m’aidant à faire les bons choix pour créer l’harmonie.

Je rêve mes peintures et m’applique à reproduire les images abstraites que j’imagine.

L’instinct ne fait pas tout, c’est un peu comme en cuisine; un support mal préparé, des couleurs mal choisies, trop de peinture ou pas assez, une mauvaise densité et tout un tas de mauvais calculs peuvent tout gâcher, vous savez surement de quoi je parle. Il nous faut passer par de nombreux échecs avant d’arriver à un semblant de maîtrise. Rien n’est simple et d’ailleurs, c’est souvent lorsque le résultat parait simple que la réalisation a été plus ardue ou laborieuse.

J’ai beaucoup, beaucoup pratiqué et aujourd’hui je suis plus libre dan la pratique de mon art. Je ne crains plus l’échec. Celui-ci nous bloque dans l’action, nous tétanise et nous empêche de nous réaliser.

J’apprécie de travailler sur des petits modèles et aujourd’hui je réalise volontiers des toiles supérieures à un mètre qui peuvent prendre place dans de grands intérieurs.

Mon souhait est d’apporter une dimension sensorielle supplémentaire à mes créations : le toucher.

Longtemps j’ai principalement utilisé de la peinture acrylique. Les pigments très intenses m’interpellant davantage que les couleurs pastel. J’ai tout d’abord joué avec des incrustations de paillettes ou de feuille d’or et avec l’expérience je pratique désormais un art plus « rugueux » comme je me plais à dire. C’est à dire que j’incorpore des matériaux tels que le sable, des enduits, du textile. Mon souhait est d’apporter du relief à mes créations, un art que l’on peut toucher en plus de voir.

Je laisse enfin parler mon enfant intérieur qui me dit de m’éclater…

Je voulais m’exprimer par l’art pictural, me voici légitime.

Nous sommes en 2022 et c’est cette année que je suis passée du côté professionnel des artistes auteurs. C’est un aspect du métier qui demande beaucoup d’énergie car il ne s’agit plus de peindre gentiment dans sa salle à manger et advienne que pourra. C’est mon métier aujourd’hui et cela implique beaucoup d’investissement personnel. Il m’a fallu installer un atelier digne de ce nom et découvrir la partie administrative que représente d’être à son compte.

Préparer un site web cohérent et professionnel ainsi  un portfolio ou book pour présenter ses créations est primordial, c’est la vitrine de l’artiste. Il est également très important de développer la partie commerciale et communication de son activité.  Se tenir au courant des marchés d’art, des expositions et plutôt en réel que sur les réseaux sociaux.

Être peintre professionnel ce n’est pas du tout virtuel. Les rencontres sont indispensables, il faut se montrer et parler de son travail.

Voilà vous savez tout, je voulais m’exprimer par l’art pictural, me voici légitime, après tant d’années à expérimenter je suis enfin à ma place et ce n’est que le début.
J’espère bien vous surprendre avec d’autres créations inspirées.